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Ceintures orthographiques

TRAVAILLER L’ORTHOGRAPHE AUTREMENT

Avec les professeurs de Français de 5ème, Mme Cousin et Mme Potacek, nous nous sommes
lancées dans ce projet de ceintures orthographiques.

C’était l’heure pour nous de travailler autrement, par demi-groupe, avec d’autres méthodes pédagogiques. D’un commun accord, nous avons décidé que je travaillerai sur les homophones et nous avons déterminé ceux qui nous semblaient primordiaux : une vingtaine.

Lors de la 1ère séance, j’ai expliqué aux élèves le principe des ceintures orthographiques et je leur ai offert la 1ère ceinture, la blanche.

Pour obtenir la ceinture de couleur suivante, il te faudra valider de nouveaux savoirs. Si des erreurs apparaissent sur des savoirs déjà validés, tu ne pourras pas obtenir une nouvelle ceinture. Mais à chaque évaluation, tu pourras gagner la ceinture loupée la fois d’avant.

 

Rappelle-toi, « Je sais faire... Alors, je le fais ! »

Cette semaine, nous avons le plaisir d’offrir un diplôme à tous les élèves de 5ème. Sur 4 classes de 5ème, 10 élèves reçoivent une ceinture marron. Les autres gagnent leur ceinture noire. 12 élèves ont sur leur diplôme la mention Champion (20/20 à l’évaluation de la ceinture noire) et 18 obtiennent la mention Super champion (60/60 soit tout bon dans toutes les évaluations).

Pourquoi ce projet ?

Explications générales sur les ceintures, quelles soient orthographiques ou mathématiques. En effet ce projet peut se décliner pour tout apprentissage, Français, maths, anglais… Et c’est ça qui est bien !

1- Parce que l’élève sait où il en est.
Les ceintures ont l’avantage de la clarté, pour les élèves comme pour les parents.
Pour avoir la ceinture jaune, voilà ce qu’il faut connaitre, voilà ce qu’il faut savoir faire. Pour la ceinture orange… Le dispositif rend très visible le chemin à parcourir et les étapes qui le jalonnent.

2- Parce que le dispositif est exigeant.
Dans un système d’évaluation classique, certains élèves se satisfont parfois d’une leçon à peu près sue ou d’une compétence partiellement acquise.
Avec le dispositif des ceintures, tant que l’élève n’a pas atteint 80% de réussite, il ne peut pas passer à l’étape suivante. On est loin du 10 de moyenne que visent parfois les collégiens.
De plus, contrairement aux systèmes classiques d’évaluation, chaque ceinture revalide les précédentes (au moins dans les ceintures que je propose sur mon blog).
Par exemple : quand je suis interrogé sur les son/sont, la moitié des exercices porte sur cette table, l’autre moitié balaye les homophones précédents, qu’il faut revoir également.
Cela évite l’effet « je révise / je suis testé / j’oublie / j’apprends autre chose / j’oublie »… C’est un des gros avantages du dispositif.

3- Parce que les échecs sont effacés par les réussites
Avec les notes chiffrées, chaque note compte : si un élève obtient un 0/10 puis 10/10 sur une compétence donnée, il aura 5/10 de moyenne…. Pourquoi seulement 5 alors que l’objectif est atteint, puisque la compétence est acquise ?

Quand on apprend à faire du vélo, qui comptabilise le nombre de fois où on s’est écorché les genoux avant d’y arriver ?
On a beau dire aux élèves que « c’est normal de se tromper » que « c’est comme cela qu’on apprend »… le système des notes chiffrées et des moyennes pénalise l’élève à chaque échec.
Au contraire, avec le système des ceintures, l’élève a le droit de ne pas réussir du premier coup. Il ne reste pas sur un échec : il repasse la ceinture jusqu’à la réussite et, le jour où il réussit, les échecs précédents ne comptent plus.
Les erreurs, les échecs, prennent la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter : ils servent à pointer les
obstacles à franchir, les difficultés à surmonter. Ils sont utiles, ils servent de marchepieds vers la
réussite.

4- Parce que cela tord le cou à la spirale de l’échec
Pour qu’un élève se sente capable de réussir, il ne faut pas qu’il se soit résigné à l’échec. Quoi de plus démotivant que l’enchainement des mauvaises notes ? Pour un élève en difficulté, les modalités ordinaires d’évaluation dans les classes peuvent être terribles. Un élève en difficulté pourra avoir l’impression que, malgré ses efforts, il n’arrivera plus jamais à obtenir de bonnes notes. Il aura le sentiment que les autres élèves seront toujours plus avancés que lui et que l’évaluation portera toujours sur des notions trop éloignées de son propre niveau. Combien d’élèves faibles sont abonnés aux mauvaises notes qui leur collent à la peau ? Combien s’y résignent ? Qui voit les progrès qu’ils réalisent pourtant et qu’aucune bonne note ne sanctionne plus ?
Avec les ceintures, tout change : les élèves vont forcément de succès en succès (entrecoupés par des
entrainements et des échecs bien sûr).

Avec les ceintures, on essaye, on réessaye, on progresse d’une fois sur l’autre, et un jour on réussit. On travaille pour réussir. L’évaluation devient l’occasion de rendre visibles les progrès effectués.

Pascale PROUST

Responsable du CDI

Texte personnalisé mais inspiré de ce site : Charivarialecole  
9 bonnes raisons d’adopter les ceintures de compétences en classe

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